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Philippe Guillemant, ingénieur, physicien français, diplômé de l’École Centrale Paris, Docteur en Physique assume le pont entre science et spiritualité.
Il adopte une approche transdisciplinaire. Pour autant, il ne s’agit pas pour lui de remplacer la science par des croyances, mais plutôt de l’élargir, pour intégrer des phénomènes comme l’intuition ou la synchronicité, encore mal compris par les paradigmes classiques. La spiritualité est une expérience personnelle, non dogmatique, tandis que la science garde sa rigueur critique, devenant un outil plus inclusif de compréhension du réel.

Nous avons choisi ici de présenter ce que nous avons retenu lors de sa conférence pendant Exil Expérience, en nous efforçant de rester aussi fidèles que possible aux éléments partagé. Philippe Guillemant fait partie de ces personnalités qui enrichissent notre réflexion, notre vision du monde et qui ont contribué, au sein d’EXIL, à remuer les esprits.

Sa conférence propose une vision audacieuse, fondée sur des travaux scientifiques solides : Bitbol, Zwirn, Penrose.

Qu’est-ce que la conscience ?

Plus difficile à définir qu’il n’y paraît. Et si la conscience n’était pas un produit secondaire du cerveau, mais la clef fondamentale de notre réalité ?
Si c’était elle qui déterminait le réel ? La tentative de la saisir mentalement crée un paradoxe : le mental a besoin de la conscience pour exister. C’est pourquoi Michel Bitbol, directeur de recherche au CNRS, parle de la conscience comme « le point aveugle de la science ».
« La conscience est ce qui permet d’aller vers l’ordre, et non vers le chaos. »

Philippe Guillemant prône un retour à l’intériorité, à la souveraineté intérieure, à travers :

  • L’éducation à la créativité et à la foi
  • La reconnexion au vivant
  • Le dépassement du mental

Attention et intention : les deux piliers de la conscience

Dans cette notion de conscience, deux dimensions vibratoires fondamentales :

  • L’attention et le présent, pour agrandir sa perception du temps et observer pleinement la réalité. Nous parlons ici d’une capacité qui rejoint les enseignements de la méditation, des pratiques spirituelles centrées sur le moment présent.
    « Plus on développe l’attention, plus on transforme le temps en espace. »
  • L’intention et le futur vient d’un niveau plus profond. Elle est liée à une structure vibratoire située dans notre futur : le « soi ».
    « L’intention, c’est une autre partie de nous qui connaît déjà notre destin. »

Et si l’espace n’existait pas ?

La physique moderne suggère que l’espace et le temps sont des constructions émergentes, non fondamentales. La gravité quantique, la théorie des cordes, ou encore le modèle holographique convergent dans cette direction.

« L’espace est inutile. C’est la conscience qui reconstruit l’espace. »

Cette idée rapproche les expériences de rêve ou de conscience modifiée : lorsque l’espace disparaît, la conscience demeure. La foi est un ressenti profond, une certitude intérieure vibratoire, indépendante de la volonté.

Avec cette vibration, cette foi, nous orientons notre conscience vers une nouvelle ligne temporelle, qui finit par créer des bifurcations visibles dans notre vie.

Les crises comme signaux d’alerte

Les crises, comme celles du COVID, nous incitent à réévaluer nos choix et à envisager des alternatives plus alignées avec notre nature profonde. Les moments de turbulence peuvent devenir des opportunités de transformation, nous permettant de nous réorienter vers le « futur lumineux », un avenir plus conscient et harmonieux, plutôt que de rester sur une trajectoire déterministe: le « foutur ».

« Si une intention vous rend heureux rien qu’en y pensant, vous avez déjà trouvé votre direction. »

Le « futur lumineux »

C’est un futur potentiel positif, aligné avec notre être profond, notre cœur, et nos intentions les plus authentiques.

  1. Le futur n’est pas déterminé, il ne découle pas uniquement du passé par des lois mécaniques. Il existe une multitude de futurs potentiels.
  2. L’intention influence le futur : en émettant une intention claire, sincère et alignée avec notre être intérieur, nous pouvons influencer notre trajectoire de vie et attirer un futur plus lumineux.
  3. Le « futur lumineux » est déjà là, comme une balise : il existe déjà en quelque sorte « hors du temps » et agit comme une forme de guidance. Nous pouvons nous y connecter via l’intuition, les synchronicités et des prises de conscience.
  4. Il ne s’agit pas de forcer le futur, mais de s’y ouvrir : cela implique de lâcher le contrôle mental, d’être à l’écoute des signes et de cultiver une certaine qualité de présence.

Le « foutur »

Philippe Guillemant partage avec nous l’idée selon laquelle nous allons « droit dans le mur » si nous continuons à vivre de manière mécanique, désalignée ou déconnectée de notre conscience. Force est de constater que nous sommes précisément en train de vivre une réalité tourmentée. Le foutur est le futur par défaut, celui dans lequel on fonce si l’on ne change rien.

  1. Un futur où la technologie prime sur l’humain.
  2. Une réalité selon des schémas mentaux, rigides et programmés (ce que Philippe Guillemant appelle souvent « la ligne de temps par défaut »).
  3. Un quotidien où les peurs, les conditionnements et les intérêts matériels guident nos choix.
  4. Des choix désalignés de notre être profond, de nos véritables désirs, de notre intuition.

Quels liens faisons-nous entre les apports de Philippe Guillemant et le leadership ?

En intégrant la notion de conscience créatrice et de libre arbitre, le leadership se redéfinit comme une capacité à influencer les futurs possibles par l’intention, la vision claire et l’alignement intérieur. Le leader pourrait devenir un navigateur du multivers, capable de créer des réalités nouvelles non par la force ou le contrôle, mais par la cohérence entre ses valeurs, ses décisions et sa perception du monde. Cette approche ouvre la voie à un leadership conscient, ancré dans la présence, la responsabilité et l’ouverture à l’invisible.

Un appel à l’action individuelle et collective

Philippe Guillemant, comme beaucoup d’intervenants des séminaires inspirants d’EXIL, lance un appel à la responsabilité individuelle et collective. Il encourage chacun à cultiver la joie, la foi et l’intuition, pour naviguer vers un avenir plus lumineux. L’autonomie, la résilience et la solidarité sont comme des piliers d’une société renouvelée.

Cette conférence nous a ouvert à un apprentissage à la fois intellectuel et existentiel, encourageant la remise en question, la pensée complexe et la réconciliation entre raison et intuition, matière et conscience.

Merci à Philippe Guillemant d’avoir accepté d’être parmi nos intervenants et merci pour cette approche à la fois inspirante et profondément actuelle.

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