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Dans ce 5eme podcast Exil dédié à l’éducation, nos invités débattent sur la place de l’école, les nouvelles formes d’apprentissages et leur révolution au sein de l’éducation actuelle.

Qui sont les participants de cette table ronde sur l’éducation contemporaine ?

  • Muriel Fifils, fondatrice et directrice de l’école Caminando, est passionnée par la recherche en pédagogie et engagée dans l’enseignement du Français Langue Étrangère. Inspirée par ses années universitaires au Québec et son expérience auprès des populations autochtones, elle a fondé une école primaire dans la Drôme, axée sur une pédagogie vivante et le lien avec le vivant, influencée par les peuples premiers. Depuis 10 ans, l‘école Caminando place les enfants au cœur de leur apprentissage, dans une structure presque auto-gérée, favorisant le lien à soi, aux autres et au vivant.
  • Julien Peron, entrepreneur passionné, est le cerveau derrière des initiatives telles que l‘École de la Vie, le Festival l’école pour la vie et le documentaire « C’est quoi le bonheur pour vous ? ». Conférencier international reconnu et fortement influencé par ses expériences familiales, sportives et voyages, Julien Peron se consacre à promouvoir le bien-être, l’éducation alternative et le développement personnel, visant à propager le bonheur à travers le monde.
  • Vanessa Le Garrec, ingénieure généraliste diplômée de l’École Centrale de Nantes, possède une double compétence technique et commerciale. Passionnée par les grands projets d’ingénierie dans des secteurs variés elle est consultante en environnement, offrant des conseils aux décideurs publics territoriaux. Parallèlement, elle est fortement impliquée dans l’Association des Centraliens de Nantes, contribuant à la réflexion stratégique au sein du Conseil d’Administration. Ses compétences couvrent les domaines des collectivités territoriales, du conseil, de la formation, de l’analyse stratégique, des déchets et du développement durable.
Interrogations soulevées sur les enjeux de l’éducation…
« Éduquer est maintenant une urgence. Pour moi, ça doit rimer avec enthousiasmer (…) Il faut créer un lieu, un espace où on a confiance pour apprendre » Muriel Fifils..

Elle déplorait le nombre d’enfants qui ne prenait plus de plaisir à apprendre. Éduquer, c’est donc de reprendre le bon ordre. Les enfants ne sont pas des mini adultes. Ils doivent s’épanouir en choisissant leur voie mais doivent aussi avoir des exemples concrets d’enjeux. Par exemple, d’un point de vue écologique, l’école Caminando propose parfois des ateliers au sein d’un potager. L’éducation sociétale, ça continue dans le supérieur et plus tard en entreprise. Il ne faut plus se contenter de suivre un chemin déjà tracé par ce que les autres veulent. Il faut assumer ses choix, les vivre et y croire afin d’apporter un souffle nouveau et une énergie incomparable.

« Et donc c’est amener cette génération, non pas à s’écarter, mais à entrer dans le jeu, entrer dans la danse pour faire comprendre à l’employeur les besoins d’être écouté, d’être respecté… » Julien Peron

Cette table ronde se conclut sur une notion que donne Vanessa Le Garrec : « On a une place et on a pas à faire sa place.» Comme dans l’armée ou dans la biodversité, chaque élément de la chaine est important et irremplaçable. Cela s’applique donc aussi bien dans le milieu de l’entreprise que dès les prémisses de l’éducation.

Toute l’équipe d’Exil vous souhaite une belle écoute.

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